La période de professionnalisation peut être engagée à la demande de l’administration ou du fonctionnaire.
Si elle est demandée par le fonctionnaire, le chef de son établissement lui fait connaître son accord ou les motifs de son refus dans les 2 mois.
En cas de refus, le fonctionnaire peut saisir la CAP.
Le nombre d’agents admis en période de professionnalisation ne peut pas dépasser 2 % du nombre total d’agents d’un service ou d’un pôle, sauf décision contraire du chef d’établissement. Si le service ou le pôle compte moins de 50 agents, l’acceptation d’une période de professionnalisation d’un fonctionnaire peut être reportée si un autre agent en bénéficie déjà.
La période de professionnalisation donne lieu à une convention entre le fonctionnaire et les administrations concernées.
Cette convention précise les fonctions qui pourront être confiées au fonctionnaire s’il suit avec assiduité la formation et satisfait aux évaluations prévues. Elle précise aussi la durée de la période de professionnalisation, les qualifications à acquérir et les formations prévues.
Si la période de professionnalisation a pour but de permettre au fonctionnaire d’accéder à un autre corps, la convention le précise. Dans ce cas, la convention doit être approuvée par l’administration compétente pour prononcer le détachement et l’intégration dans le corps ou cadre d’emplois d’accueil.