Le fait de se constituer partie civile permet à la victime d‘être informée du déroulement de la procédure et d’avoir accès, par l’intermédiaire d’un avocat, au dossier.
La partie civile peut se faire assister ou représenter par un avocat à l’audience.
Si elle a de faibles revenus, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.
La partie civile peut demander le renvoi de l’affaire à une date ultérieure si elle a un empêchement pour y assister. Elle doit en apporter la justification (par exemple, hospitalisation). Le juge peut ou non accorder le renvoi de l’affaire.
La partie civile peut être entendue par le tribunal et intervenir dans les débats concernant l’affaire.
Le jour du procès pénal, si la demande d’indemnisation de la victime n’est pas en état d’être jugée, la victime peut demander un report au juge. Le tribunal statue alors sur la peine et renvoie l’affaire sur la demande d’indemnisation à une audience dite sur intérêts civils. Pour demander le renvoi à cette audience, la victime doit justifier de ces empêchements (hospitalisation, pièces manquantes,…).
La partie civile ne peut demander que la réparation de son préjudice ou la restitution des objets saisis. Elle ne peut pas demander la condamnation pénale de l’auteur des faits. Pour obtenir une indemnisation, elle doit prouver le préjudice causé par l’infraction.
Le tribunal peut refuser toute indemnisation.
La partie civile qui a envoyé sa constitution de partie civile et sa demande de dommages-intérêts ou de restitution d’objets n’est pas obligée de se présenter à l’audience.
En revanche, si elle a été convoquée à l’audience par citation mais ne s’y rend pas et n’y est pas représentée par un avocat, elle est considérée comme ayant renoncé à sa demande d’indemnisation. Dans ce cas ou si elle y avait renoncé auparavant, elle peut faire une procédure en indemnisation de son préjudice devant le tribunal judiciaire. Le tribunal judiciaire doit être saisi par assignation ou par requête.
La partie civile peut faire appel de la décision du tribunal, mais uniquement en ce qui concerne l’indemnisation de son préjudice. Elle ne peut pas faire appel de la condamnation pénale (prison, amende…).